Oui pour une véritable politique sportive à Saint-Avertin

Nous voulons du sport pour tous, accessible aux enfants des écoles, cohabitant avec les associations. Nous voulons des équipements durables qui soient de vrais outils d’aménagement du territoire, en  cohérence avec la vie des quartiers au cœur de ce projet,  et dont le coût de fonctionnement soit connu de tous et équilibré.

Or, actuellement, se décident à Saint-Avertin deux grands chantiers : la rénovation de la piscine et le programme de travaux du complexe sportif de la Bellerie, le tout pour 12 millions d’euros, hors voirie et aménagements annexes (avec la destruction reconstruction de la MDJ pour 600k€). Il n’est pas besoin de parler de la rénovation du gymnase Léon Brulon déjà bien entamé. Au-delà de la non présentation des évolutions des coûts de fonctionnement, des besoins énergétiques, des effets sur le plan de circulation de la commune, etc. il manque un élèment principal : la politique sportive associée.

Car des installations existent en ville, dans les quartiers, qu’il serait bien de valoriser, voire repenser dans leurs structures, dans leur mode de fonctionnement,  pour améliorer la convivialité et la vie des quartiers. La consultation des saint-avertinois ne doit pas se faire au cas par cas, pour tel projet puis un autre, mais dans sa globalité. Il ne suffit pas de se demander s’il faudrait un bâtiment de bureau excentré à 1,9 millions d'euros au coeur de la Bellerie. Il faut avant tout se demander ce que l’on veut faire en terme de politique sportive dans les prochaines années ? Or le projet d’implantation du site sportif à la Bellerie n’en parle pas.

Bien sûr, nous voulons un projet pour la Bellerie : sportif, oui, mais pas que   ! Pensons aux autres aspects de la vie communale : petite enfance, emploi etc. Il faut modifier, élargir ce site à d’autres fonctions pour que chacun se sente concerné par ce projet qui doit être un projet de vie sur Saint Avertin. 

Certes, le Maire compte financer 12 Millions € avec les subventions de l’agglomération, du département, de la région, voire de l’état, ou par un emprunt fait par Saint Avertin : mais ce financement total passe au final par nos impôts.

A nos yeux, les 12 millions engagés doivent pouvoir aussi servir à l'amélioration de notre environnement (service aux saint-avertinois, aide aux transports, à l'emploi, à l'enfance, transition énergétique...).

Philippe LEBOT